Trouver son ikigaï à l’automne de la vie : une clé pour traverser les transitions

Trouver son ikigaï à l’automne de la vie : une clé pour traverser les transitions

L’automne est la saison des récoltes et des transformations. Dans la nature, c’est le moment où les feuilles tombent, où la sève redescend, où la terre se prépare à se reposer. Dans nos vies aussi, certaines périodes ressemblent à cette saison : nous sentons qu’un cycle se termine, qu’il est temps de faire le tri, de lâcher ce qui ne nous nourrit plus, et d’écouter ce qui veut changer. C’est souvent le moment d’explorer son ikigaï - cette philosophie japonaise qui relie joie, talents et utilité. Véritable boussole intérieure, l’ikigaï aide à traverser les transitions de vie avec plus de clarté et de sérénité, pour réajuster son cap et retrouver un élan aligné avec soi.

Comprendre le cycle du changement selon le modèle d'Hudson

Selon le modèle de changement de Frederic Hudson, nos parcours de vie suivent un cycle naturel en quatre saisons

- L’été symbolise l’accomplissement et la stabilité. On agit, on crée, on récolte.
L’automne marque la désynchronisation : le sens s’effrite, l’élan s’essouffle, l’envie de changement grandit.
- L’hiver est la saison du cocooning et du repos : un temps de vide fertile, d’introspection et de reconstruction intérieure.
- Le printemps annonce le renouveau : de nouvelles idées, de nouveaux projets et une énergie de recommencement.

Chaque saison du cycle du changement a sa raison d’être, mais ce processus n’est pas linéaire. Selon notre équilibre intérieur, nous pouvons traverser ces étapes à différents rythmes — parfois sur plusieurs mois, parfois en une seule journée.

Le cycle du changement d'Hudson

L’automne intérieur : le moment idéal pour réajuster son cap

Quand nous entrons dans notre automne intérieur, nous ressentons souvent une forme de désalignement : fatigue, perte de motivation, besoin de sens.
C’est une période de questionnement fertile, où l’on pressent que quelque chose doit évoluer.

À ce stade, il existe deux chemins possibles :
- Ignorer les signaux et risquer de glisser vers l’hiver intérieur, une période de vide plus marquée.
- Ou écouter les signaux et amorcer en douceur une transformation consciente, en revisitant son équilibre, ses valeurs et ses priorités.

C’est ici que le travail sur l’ikigaï peut jouer un rôle préventif et régulateur.
Explorer son ikigaï à ce moment-là, c’est se donner la chance de réajuster avant la rupture, de redonner du sens à son quotidien et parfois même de retrouver un nouvel été, plus aligné, sans passer par un hiver profond.

L’automne devient alors un tournant créatif, une mini transition où l’on redéfinit ce qui nourrit vraiment notre vitalité.

Quand le changement devient inévitable : accueillir l’hiver

Malgré tout, certaines transitions demandent un véritable temps de repos et de retrait.
 Quand la fatigue ou la confusion sont trop présentes, l’énergie n’est plus là pour réfléchir ni pour agir.


C’est le début de l’hiver intérieur, celui où le corps et le mental appellent à la pause.

Dans cette phase, il ne s’agit plus de chercher son ikigaï, mais de reprendre des forces.
 Le travail d’introspection viendra plus tard, quand la clarté et l’envie réapparaîtront.

Peu à peu, en sortie d’hiver, le désir de sens refait surface.
C’est alors que l’ikigaï devient un outil de renaissance, permettant de reconstruire sur des bases solides et cohérentes avec soi.

Le printemps : la renaissance et l'élan vital

Après l’hiver, vient le moment du renouveau.

Le printemps intérieur, c’est cette période où les idées germent, où l’énergie revient, où la vie reprend de la couleur.
On retrouve l’élan de créer, d’expérimenter, d’agir.

Ce qui a été réfléchi, ressenti et mûri pendant les saisons précédentes se transforme en projets, en envies, en décisions concrètes.

Le travail sur l’ikigaï prend ici tout son sens : il permet de donner une direction claire à ce nouvel élan, de poser des choix alignés et durables.

L’ikigaï : une boussole de transition et d’équilibre

L’ikigaï, ce concept japonais qui relie joie, talents, sens et utilité, permet de retrouver un fil conducteur entre ce que l’on aime, ce en quoi l’on est doué, ce dont le monde a besoin et ce pour quoi l’on peut être valorisé.

Travailler sur son ikigaï, c’est cultiver sa clarté intérieure et son énergie vitale.
Selon le moment du cycle, il peut jouer des rôles différents :

- En automne, il permet de prévenir la chute de sens et d’ajuster son équilibre. 
- En sortie d’hiver, il soutient la reconstruction et la réinvention. 
- Au printemps, il aide à concrétiser ses élans et à passer à l’action.

Ainsi, l’ikigaï agit comme une boussole vivante, capable de guider à chaque étape de transformation personnelle.

Qui peut bénéficier d’un travail sur son ikigaï ?

Le travail sur l’ikigaï s’adresse à toutes les personnes en transition de vie, quel que soit leur âge ou leur parcours. Il concerne celles et ceux qui ressentent le besoin de redonner du sens à leur quotidien ou de réaligner leur trajectoire :

- des personnes en questionnement professionnel, qui envisagent une évolution, une reconversion, un projet entrepreneurial, ou un nouveau projet ;
- des personnes en quête d'un projet de fin de carrière ou de retraite
- des jeunes en recherche d’orientation, souhaitant mieux comprendre leurs forces, leurs motivations et leurs envies profondes ;
- des personnes ayant traversé une maladie ou un accident de vie, prêtes à se réinventer et à retrouver une direction porteuse de sens. 

Toutes ont en commun ce moment charnière où l’on sent qu’un changement est nécessaire — et où l’ikigaï devient un guide pour retrouver son cap, son énergie et sa juste place.

En conclusion : écouter les saisons de sa vie

Le modèle d’Hudson et la philosophie de l’ikigaï se répondent comme deux langages du vivant.

Ils nous rappellent qu’il existe un temps pour récolter, un temps pour trier, un temps pour se reposer, et un temps pour renaître

En étant à l’écoute de ces cycles, on apprend à agir au bon moment.

L’ikigaï ne se cherche pas seulement dans les grandes ruptures : il se cultive dans les petits réajustements du quotidien, dans ces moments où l’on choisit de rester fidèle à soi, d’écouter sa joie et de créer sa propre cohérence intérieure.

C’est ainsi que l’on traverse les transitions avec plus de sérénité — et que l’on cultive un été durable, nourri de sens et d’équilibre. 

Que se passerait-il si vous osiez mettre des mots sur ce qui vous anime vraiment et donner à votre vie une direction claire et alignée ?

Je souhaite explorer mon ikigaï

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